Le jeudi 9 Mai 2024, les membres du comité d’orientation et de pilotage du projet 2 du programme de renforcement à l’insécurité alimentaire étaient réunis pour leur première session. L’objectif était de mener des réflexions pour la bonne exécution du projet.
Le projet du programme de renforcement à l’insécurité alimentaire a eu sa deuxième phase. Un financement qui est consécutif aux résultats pertinents de la première phase de ce projet. Selon les explications du ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, ce projet vient à point nommé car il permettra de poursuivre la consolidation des acquis de la première phase, notamment la mise à l’échelle des acquis et le renforcement de la résilience des ménages vulnérables dans les régions de Koulikoro, Nioro et Nara. Selon lui, il est aligné sur les principales politiques et stratégies régionales agricoles et environnementales, notamment le Cadre Stratégique de Sécurité Alimentaire du CILSS (CSSA) et le Plan de soutien des Nations Unies au Sahel. Poursuivant le Ministre Dembélé fait savoir que ce projet s’inscrit dans la logique du document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique de l’Ouest (2020-2025), avec le pilier d’amélioration de la connectivité des infrastructures régionales ainsi que des activités transversales en matière de renforcement des capacités, de genre et d’autonomisation économique des femmes, de fragilité et de changement climatique et environnemental.
Prévu pour une durée de cinq (05) ans, le projet est financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), à travers le Fonds Africain de Développement (FAD) pour un montant de 32 010 000 000 FCA dont 21 340 000 000 FCFA de Prêt: 10 670 000 000 FCFA de don et une participation physique des bénéficiaires estimée à 640 000 000 F CFA.
L’ambition est claire et le résultat attendu est sans équivoque. Selon le ministre Dembélé, il est attendu de ce projet l’accroissement de la production agricole à 241.400 tonnes ; l’augmentation du revenu par habitant de 543 600 FCFA à 681 000 FCFA ; la création de 2 500 emplois dont 50% réservés aux femmes 35 000 petits producteurs et éleveurs seront touchés dont 30% de femmes, par des innovations et les bonnes pratiques climato-intelligentes. Il s’agit ainsi de la construction de 20 micro barrages ; l’aménagement de 100 km de pistes; 50 ha de périmètres irrigués communautaires et 50 ha de périmètres pastoraux ; le financement de 100 sous-projets de chaines de valeur agricoles dont 50% dédiés aux femmes. Pour clore, le Ministre Dembélé a invité les membres du comité de pilotage à un examen judicieux des documents soumis à leur appréciation.
F. COULIBALY
LE FONDEMENT
