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Report des élections présentielles par le gouvernement : Ce qu’en pensent les partis AREMA, EDR et MME

Report des élections présentielles par le gouvernement :  Ce qu’en pensent les partis AREMA, EDR et MME

Face au report des élections présentielles prévues en février 2024 par le gouvernement de la transition, les leaders des partis ont approuvé et soutenu cette décision. Ils estiment que la bonne organisation du scrutin présidentiel nous évitera d’éventuelles crises post électorales dont les conséquences seront néfastes à la réalisation efficiente du vaste chantier de sécurisation, de réconciliation et de refondation de notre État. C’était lors d’un point de presse organisé pour la circonstance le samedi 30 Septembre 2023, dans la salle de la Maison de la presse.  

Ce point de presse organisé par les partis AREMA, EDR et le Mouvement Mali espoir s’est tenue en présence de leurs présidents respectifs à savoir le président Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun Haidara, le Président Pr. Salikou Sanogo ; le président Aguibou Dembélé ainsi que quelques militants et sympathisants. Dans leur déclaration liminaire, ils ont rendu hommage à toutes les victimes des attaques odieux contre les militaires et les civils. Et d’inviter toute la nation malienne à être solidaire, généreuse et reconnaissante envers son armée, envers ses filles et ses fils et leurs familles qui ont donné et qui continuent de donner leur vie pour que le Mali reste debout.

Les missions de la transition

En effet, ils ont rappelé que la transition politique qui fut ouverte dans notre pays en 2020 a pour missions, entre autres : le rétablissement et le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; le redressement de l’État et la création des conditions de base pour sa refondation ; la promotion de la bonne gouvernance ; la refonte du système éducatif ; l’adoption d’un pacte de stabilité sociale ; le lancement du chantier des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives ; l’organisation des élections générales. Pour eux, dans le cadre de l’exécution correcte desdites missions, les autorités de la transition ont pris et continuent de prendre des décisions courageuses en faveur de la sécurisation, de la stabilisation, de la refondation de notre État et de la protection de notre pays ainsi que le respect de sa souveraineté. Et de féliciter les autorités de la transition avant les renouveler leur soutien. Ainsi, ils ont évoqué qu’en 2021 à travers les concertations un chronogramme du processus électoral qui prévoyait l’organisation des élections générales, référendaire et locales au plus tard en février 2024. Il ont soutenu qu’en dépit des difficultés endogènes et exogènes, notre pays a pu se doter d’une nouvelle constitution en juin 2023 marquant du coup l’avènement de la 4ème République. Le décalage constaté dans l’exécution du chronogramme lors de l’organisation dudit scrutin référendaire a obligé les autorités de transition à consulter la classe politique et la société civile sur la mise à jour dudit chronogramme. Suite de quoi, le Gouvernement a pris la décision de n’organiser que l’élection présidentielle pour marquer la fin de la transition en laissant le soin au nouveau Président élu de poursuivre le processus électoral relativement aux autres élections.

Des mesures correctives des problèmes techniques constatés

Eu égard, ces partis ont soutenu qu’il est évident que l’adoption des mesures correctives des problèmes techniques constatés, requiert nécessairement des délais raisonnables pour permettre une meilleure organisation du scrutin présidentiel en vue de le rendre plus crédible, transparent et sincère, tel que certains partis et mouvements politiques dont les nôtres l’avaient proposé. « C’est pourquoi nous approuvons et soutenons la décision de report ainsi prise par le gouvernement. Il est important de souligner que la bonne organisation du scrutin présidentiel nous évitera d’éventuelles crises post électorales dont les conséquences seront néfastes à la réalisation efficiente du vaste chantier de sécurisation, de réconciliation et de refondation de notre État », ont-ils déclaré.

Il faut des consultations des classes politiques

En effet, ces partis ont rappelé ainsi que la transition en cours est consécutive à la double crise post-électorale de 2018 et de 2020 ainsi qu’à la volonté de changement largement exprimée par le Peuple malien. C’est pourquoi, ont-ils estimé, il est plus que nécessaire pour chaque Malienne, chaque Malien, d’œuvrer pour la réussite de la transition afin que le processus de refondation de notre État se poursuive au-delà de la transition dans un climat de sérénité, de convivialité, de rassemblement, toute chose qui permettra à notre pays de retrouver progressivement et définitivement le chemin de la paix, de la sécurité et du développement. « Plus que jamais l’union est devenue un enjeu crucial pour le Mali, menacé dans son existence même en tant qu’État. Nous sommes obligés de la réussir ! », ont-ils énoncé. Et de réitérer qu’ils soutiennent et accompagnent les autorités de la transition dans leur ferme volonté d’organiser un scrutin présidentiel transparent crédible et sincère. Avant de les inviter à poursuivre les consultations habituelles en écoutant toutes les parties prenantes afin de parvenir à une nouvelle date, toute chose qui évitera des extrapolations, des suspicions et autres commentaires de mauvais aloi.

S.B. TRAORE

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