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Valorisation des mécanismes de justice traditionnels : Le RENEDEP opte pour la sensibilisation des universitaires et acteurs sociaux

Valorisation des mécanismes de justice traditionnels : Le RENEDEP opte pour la sensibilisation des universitaires et acteurs sociaux

Dans le cadre de la vulgarisation de son projet « Juste Future », le Réseau national pour l’éveil démocratique et patriotique (RENEDEP) et ses partenaires financiers, tels que : le Royaume des Pays Bas, Cordaid et autres ont initié une série d’activités pour mieux sensibiliser les justiciables sur cette question. C’est cette dynamique que les universitaires et acteurs sociaux ont été ciblés. C’était le vendredi dernier, dans l’après-midi, à la faveur d’un atelier de sensibilisation, tenu dans l’enceinte de la Faculté de droit public (FDPU). Faculté qui avait un lien avec le processus d’adoption des textes de  lois relatifs à la  valorisation des mécanismes de justice traditionnels.

Le vice-recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Pr  Mamadou Lamine Dembélé dans des propos introductifs a placé la rencontre dans son contexte. Elle entre, selon lui, dans le cadre du programme « Just Future » qui a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’accessibilité, de la réactivité et de la redevabilité des institutions de sécurité et de justice, et de processus de prise de décision politique et de paix inclusif. Et cela est possible grâce à la mobilisation de la société civile pour une action collective et un plaidoyer qui contribuent à l’accélération et à la localisation de l’ODD 16 + dans six (06) pays fragiles[1] dont le Mali, soutient le processus de réformes et d’adoption des lois favorisant l’accès à la justice.

Pour le secrétaire général du RENEDEP, Ibrahima Amadou Maiga, cet atelier de sensibilisation à l’endroit des universitaires, a pour objet de les inviter à s’intéresser à cette question d’accessibilité de la justice, afin qu’à leur tour, ils contribuer à sa vulgarisation. Selon M. Maiga, cela ne serait chose facile que si, une loi devait d’être adoptée pour reconnaitre le rôle des légitimités traditionnelles dans la division de la justice.

Déplorant l’absence des juridictions dans plusieurs localités du pays, le secrétaire général du RENEDEP pense qu’en lieu et place de celles-ci, les chefs traditionnels et coutumiers peuvent valablement  accomplir cette tache de distribution de la justice. Aussi, de son avis, les universitaires peuvent souvent se sentir interpeller par le fait que la loi fondamentale, qu’est la Constitution ne leur confère pas ce travail. Ceux-ci, à travers leurs recherches, doivent faire des propositions au gouvernement, pour l’amener à corriger ces tares.

La question à savoir en quoi, les légitimités traditionnelles peuvent  être utiles à cette distribution de la justice, Ibrahima Amadou Maiga dira que les justiciables, c’est-à-dire les communautés à la base disent être plus en l’aise avec celles-ci. Aussi, ces chefs traditionnels et coutumiers ont l’habitude de trancher ces questions de justice, avec des méthodes plus souples et propres à eux.

Cet atelier de sensibilisation pour lequel l’expertise d’Eucqp Sahel, à travers son représentant, Issa Dabo a été sollicité, a permis d’entretenir les participants sur la thématique choisie pour la circonstance. Cet atelier a aussi enregistré la présence de la MINUSMA, qui est un partenaire de taille dans la mise en œuvre de ce programme, à travers une représentante.

Diakalia M Dembélé

22 SEPTEMBRE

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